Pourquoi avons-nous tant de mal à changer et aurions-nous des bénéfices secondaires à ne pas changer ?

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Pourquoi avons-nous tant de mal à changer et aurions-nous des bénéfices secondaires à ne pas changer ?

Nos attitudes, comportements, agissements, choix, façons de faire, des plus anodins aux plus négatifs, ont un point commun, celui de la recherche, consciente ou inconsciente, d’un bénéfice. Pourtant, il arrive que certains bénéfices ignorés génèrent des résistances face à un changement qui peut être fortement désiré.

Nous parlons alors de bénéfices secondaires.

Voici une liste non-exhaustive des bénéfices secondaires qui engendre des résistances aux changements.

  • L’HABITUDE

Je connais très bien la situation que je vis ou mon problème, mais c’est devenu ma zone de confort. Je crains d’affronter l’inconnu pour sortir de là.

Ex : Je me plains de mon boulot, j’en parle tout le temps, je suis en permanence stressé et je ne fais rien pour changer de travail ou d’entreprise.

  • LA FLEMME

Je n’arrive pas ou je ne veux pas me donner les moyens et fournir les efforts pour sortir de la situation que je vis ou de mon problème.

Ex : J’ai des problèmes d’argent, il faut que je gagne plus et je pourrais évoluer professionnellement, mais pour accéder au poste qui m’intéresse, il faut que je suive une formation. Comme je suis un peu paresseux, je n’ai pas la volonté de m’engager dans la dynamique du travail nécessaire à la réussite de cette formation.

  • L’INTENSITE

Mon problème me permet de me sentir vivant. Il peut y avoir une exaltation à affronter un problème ou une relation difficile et conflictuelle.

Ex : Je suis en permanence en conflit dans mon travail, je l’exprime comme étant un problème, mais je ne fais rien pour changer cette situation, parce que je me sens vivant en entretenant les conflits.

  •  LA FIDELITE

Mon problème me rend loyal vis-à-vis de ma famille. Il peut y avoir un lien intergénérationnel à affronter les mêmes difficultés que ses parents.

Ex : Mes parents ont toujours beaucoup travaillé et rencontré beaucoup de difficultés dans leur vie et c’est normal pour moi aussi.

  • L’EXUTOIRE

Le bouc émissaire, mon problème est un symptôme d’un autre problème. Je ne règle pas mon problème parce qu’il me permet de ne pas voir un mal-être intérieur.

Ex : Quelqu’un qui se réfugie dans l’alcool ou la drogue pour ne pas affronter son mal-être ou la réalité de sa vie.

  • LA PROTECTION, L’EXCUSE, L’EVITEMENT

Mon problème me protège d’un autre problème.

Ex : Je ne suis pas reconnu, pas à ma place dans mon travail, alors que j’ai largement les capacités de faire autre chose de certainement plus valorisant ou de prendre des responsabilités. Mais prendre des responsabilités, c’est être en première ligne, s’exposer, s’obliger à décider et au fond de moi, c’est difficile de décider et d’agir car je manque de confiance en moi.

  • LA DISTRACTION

Mon problème occupe mon esprit et m’oblige à ne pas penser à autre chose. En étant absorbé par mon problème, je n’ai pas d’espace pour affronter d’autres choses qui peuvent être plus douloureuses et que je ne veux pas voir.

Ex : Ma vie de couple n’est pas épanouissante et je me surinvestis dans mon travail ou dans une activité associative.

  •  L’IDENTITE

Mon problème me donne une identité ou une façon d’être. C’est comme une seconde peau dans laquelle je peux m’identifier.

Ex : Je ne me sens pas reconnu dans mon travail et je m’engage syndicalement pour exercer un contrepouvoir. Ainsi dans ce cadre, je peux contester, générer des conflits, me sentir important et reconnu.

  • LA RECONNAISSANCE

Mon problème permet d’obtenir la reconnaissance.

Ex : Être régulièrement dans les difficultés pour avoir le sentiment d’être considéré comme battant parce que l’on fait face aux problèmes.

  • L’AMOUR/CONNEXION

Mon problème me permet de créer des liens avec les autres, attire l’amour, la sympathie, la compassion.

Ex : je suis toujours en train d’aider les uns et les autres pour avoir le sentiment d’être aimé et c’est pour moi un moyen d’être en lien avec les autres. Mais je suis régulièrement en train de me plaindre que les autres me sollicitent trop et que je n’ai pas d’espace pour moi.

  • LA PUNITION

Mon problème est une manière de payer ce que l’on peut considérer comme une faute réelle ou imaginaire. C’est un sabotage par la culpabilité.

Ex : Après un divorce ou une séparation avoir le sentiment d’avoir trahi, de ne pas avoir été honnête, à la hauteur des attentes d’une femme ou d’un homme et de se sentir en permanence dans la culpabilité au point de saborder les relations amoureuses qui suivent.

  • LA CAPACITE

Rester dans mon problème me prouve que je suis capable de lui faire face. Dans la difficulté à faire face, je déploie une énergie incroyable qui me permet d’avoir le sentiment d’être capable de faire face à n’importe quelle situation.

Ex : Je suis chef d’entreprise, j’ai constamment des problèmes de management, d’organisation ou financiers. Je suis en permanence en train de faire face à ces difficultés, je suis donc capable de régler tous les problèmes : j’existe, je suis vivant.


Cette liste n’est pas exhaustive et plusieurs bénéfices secondaires sont souvent liés ou se juxtaposent.

Et vous, quels bénéfices secondaires vous empêchent de changer ?



Serge LANTEAUME Coaching
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