MANAGEMENT : 9 QUALITES DU DIRIGEANT A DEVELOPPER
Par Serge LANTEAUME - Exécutive coach
1. SAVOIR COMMUNIQUER :- Être capable de tenir discours simple, clair et à la portée de n’importe quel interlocuteur.
- Savoir aller facilement au contact, en effet dans un monde de plus en plus digitalisé où le distanciel devient une nouvelle façon de travailler, le dirigeant doit savoir cultiver la facilité de contact, les liens humains et la relation de proximité.
3. FAIRE PREUVE D’HUMILITE : Ce n’est généralement pas la qualité première des dirigeants, en revanche dans le contexte dans lequel nous vivons depuis un an, c’est devenu un atout qui contribue largement à leur réussite et de plus qui valorise leur image.
4. PLACER L’ENTREPRISE AU SERVICE DE TOUTES LES PARTIES PRENANTES : Même si le résultat financier reste un des objectifs prioritaires des dirigeants, aujourd’hui, ils ne peuvent plus se contenter de cette vision réductrice. Ils doivent nécessairement prendre en considération bien d’autres besoins et attentes, comme celles du capital humain qu’ils dirigent, des évolutions sociologiques et environnementales et des nouvelles exigences du consommateur. La crise sanitaire de la COVID-19 a largement modifié les règles du jeu de l’entrepreneur.
5. SAVOIR DONNER DU SENS A L’ACTION : Être dirigeant aujourd’hui, c’est avoir la capacité d’apporter du sens à l’action. Cela veut dire, être porteur d'une réponse à la question " POUR QUOI ? ". C'est avoir la capacité d’expliciter les finalités. Le sens veut dire à la fois la direction (ou les objectifs), la signification (ou les valeurs) et l'expérience (ou la culture). Une vision partagée permet d'articuler les dynamiques individuelles et collectives vers un objectif qui est alors devenu commun.
6. BIEN CONNAITRE SES FORCES ET SES FAIBLESSES : Diriger confronte au risque de toute-puissance et à l’aveuglement qu’une trop grande confiance en soi peut conférer. Certainement que la plus belle dimension d’un dirigeant, c’est sa capacité à bien connaitre ses forces et ses faiblesses. Une capacité mentale appelée métacognition qui désigne la capacité d'une personne à apprécier, évaluer et estimer la validité de sa propre pensée.
7. ETRE CAPABLE DE S’ADAPTER RAPIDEMENT A GERER L’IMPREVISIBLE : Nous parlons là d'adaptabilité, c’est-à-dire la facilité à accepter les changements, rebondir, faire face à ses peurs et ses erreurs et accepter de nouveaux défis. C’est le cas, par exemple, lorsque la situation change de façon imprédictible, contraignant ainsi le dirigeant à ajuster les 7 variables de son entreprise : la vision, la stratégie, la structure, les systèmes, les compétences, les besoins humains et son style de management.
8. AVOIR DES VALEURS ET LES INCARNER : Les valeurs du dirigeant et de son entreprise sont aujourd’hui devenues importantes pour sa croissance et sa stabilité. Les clients, les collaborateurs (surtout les jeunes) et les actionnaires y sont sensibles. Cependant, ces grands principes ne doivent pas être que des éléments de langage mis en avant dans la communication, ils doivent surtout être mis en application. S’ils ne le sont pas, la réputation de l’entreprise va finir par s’en ressentir, tout comme la marque employeur.
9. SAVOIR S’ENTOURER ET ECOUTER : « L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs » disait John F. KENNEDY. Le dirigeant doit savoir s’entourer de ceux qui vont lui apporter expertise, expérience, idées… Il y a bien sur le staff de managers et de collaborateurs pour le cœur de métier, mais il ne doit pas négliger ceux qui vont le conseiller ou le coacher pour le faire grandir et évoluer dans des domaines qui ne sont pas forcément ceux où il excelle. Un dirigeant est comme un sportif de haut niveau, comme tous les champions, ils ont besoin d’un entraineur. Pourquoi en serait-il autrement pour un dirigeant ?
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